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Petit délire narcissique pour montrer que l'on peut être mieux que les autres sans pour autant le faire savoir à tout le monde!
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21 novembre 2009

Cinquième acte : La vengeance du mug

Hum, j'ai écrit cette nouvelle quelques jours après mon anniversaire, il n'y aura pas d'autre commentaires... ;) La vengeance du mug Normalement un cadeau est fait pour faire plaisir à quelqu'un. On choisit un cadeau qui pourra être utile et qui fera plaisir à la personne au de-là de recevoir un présent. Je peux comprendre qu'on ne sache pas quoi offrir, mais est-ce une raison pour offrir une horrible figurine de chat qui restera enfermé dans un tiroir tellement c'est laid, avant de la donner à quelqu'un d'autre pour sans débarrasser? Oui, je vais parler des cadeaux empoisonné dont on ne se servira jamais mais qu'on offre car soit on a pas d'idée, soit on a des goûts de chiottes. D'abord: les mugs. Ces tasses décorées de dessins humoristiques, de textes, de photos, de signes astrologiques, sont à première vu de bon cadeaux à offrir car la personne pensera à nous tout les matins en buvant son café/thé/Nesquik. Sauf que des mugs, combien en reçoit on en une vie? Plus que nécessaire. A chaque anniversaire, une personne gentille et bien attentionné vous offrira un mug, vous la regarderais avec un grand sourire en lui disant merci, mais au fond de vous, vous vous direz: "oh non, encore!" Vous auriez préféré que cette personne arrive d'un air désolé en disant: "excuse moi je n'ai pas eu le temps de te trouver un cadeau" et vous lui auriez dit: "ce n'est pas grave, je comprend très bien ne t'inquiète pas, je ne voulais rien de toute façon, ta présence à elle seule me suffit". Mais ce n'est pas le cas, alors votre mug se retrouvera au fond de l'armoire à vaisselle, ou en pot à crayon sur votre bureau, car il n'y a plus de place dans l'armoire à vaisselle et que vous auriez bien aimé que vos amis se cotise pour vous en offrir une autre. Seulement vous auriez dut leurs dire ce que vous vouliez, mais quand vos amis vous on demandé, vous ne vouliez pas parler de l'armoire à vaisselle. Pour ne pas paraître impolie, faire la modeste: "celle qui n'as besoins de rien". Résultat chaque année vous vous retrouvez avec une multitude de choses moche et inutile. Heureusement il y la solution "anniversaire d'amis qui ne savent pas ce que vous avez eu au votre", vous pouvez ainsi impunément et à moindre coût offrir un cadeau à votre amie qui vous maudira quand elle verrat son cadeau et fera pareil que vous à une autre amie, et cetera jusqu'à ce que le présent tombe entre les mains de quelqu'un qui à des goûts... douteux. C'est le raisonnement que je me fis quand je fus seule, une fois mon amie partie. Je me répétais que de toute façon c'était l'intention qui compté et que je devais pardonner le mauvais goût de mes amies et essayer de faire honneur à leur cadeaux. Malheureusement rien à faire, assise sur mon lit, les yeux fixé depuis un bon quart d'heure sur mon mug et ma figurine, je les trouvé toujours horrible à pleurer. Même en fermant les yeux, je voyais ce mug avec ses deux chats squelettiques imprimé dessus. En plus j'étais allergiques aux chats, donc c'était d'autant plus un crime de m'offrir une horreur pareil. Je me dit que mon amie avait voulu me punir de quelque chose pour m'offrir un cadeau comme ça. Je cherchais dans mes souvenirs quelque chose que j'avais fait et qui aurait put la contrarier. Si on remontait trois ans auparavant, le jour où à cause d'une de mes expérience culinaire, elle c'était retrouvé à l'hôpital. Il est vrai qu'elle m'avait assuré que ça n'était pas ma faute et qu'elle me pardonnait, néanmoins c'était un bon motif de vengeance. Mais pourquoi avoir attendu trois ans pour se venger? C'était absurde, acheter un mug avec des sacs à puces dessus ne prenait pas si longtemps. Je me mit à chercher une raison plus récente qui aurait entraîné un tel acte. Comme il me semblait que j'avais eu un comportement exemplaire avec elle depuis au moins un an, je pris le mug pour mieux l'observer, à la recherche d'un indice quelconque qui m'aurait permit d'élucider la cause de cette horrible tasse chez moi. L'intérieur de la tasse était sale, de la poussière était collé au fond et sur les bords. Quand on offre un cadeau, normalement on prend soin qu'il soit propre et présentable? Il était peut-être resté trop longtemps en boutique (ce qui n'était pas étonnant vu sa laideur) et la vendeuse en faisant le paquet cadeau ne l'avait pas nettoyé. Ce qui est normal, si j'étais vendeuse je ne m'embêterais pas à laver les mochetés que les gens achetait avant de les emballer. Pourtant je ne me souvenais pas que le mug fut emballé de jolie manière comme il le sont normalement dans les magasins avec le ruban et la marque dessus. La vendeuse était peut-être inexpérimenté? Non, me dit-je, c'était mon amie qui avait fait ce paquet, j'en était sûre. Je jetais un regard à la tasse qui me semblait maintenant remplie de la cruauté de mon amie. Cette tasse transpirait la vengeance cela m'apparut comme une évidence. Je lâchais brusquement le mug comme si celui-ci était brûlant. Manque de chance il tomba à côté de moi sur le lit. Je me dit que si je le poussais un peu avec mon pied avec un peu de chance il volerait en éclat par terre et cela passerait pour un accident. Au pire mon amie n'était pas obligé de savoir que je l'avais cassé. Curieusement cette idée ne m'apparut pas comme une bonne solution. Je m'étonnais moi même d'avoir des scrupules à casser cet objet, pourtant je le repris pour aller le poser sur mon bureau, caché derrière une montagne de cahier et de feuille volante. Je me refusé d'y jeter un coup d'oeil pendant plusieurs jours, mais même sans le voir sa présence me hantait et je n'avais put tenté de l'oublier quelques jours. C'est incroyable comme les choses que nous tentons d'oublier, nous obsèdent autant, plus j'essayais d'oublier, plus l'existence de ce mug me revenait dans la tête. D'ailleurs souvent l'effet inverse s'opère quand on nous dit de ne surtout pas oublier quelque chose, il y a de bonnes chances que justement on oubli. Donc il faudrait que j'essaye de ne pas oublier que j'ai un mug dans ma chambre pour justement l'oublier. Mais Dieu m'a mit dans un monde bien compliqué où même les raisonnements les plus juste ne fonctionnent pas. Bien sur, des fois je pensais à autre chose dans ces cas là quand j'en prenais conscience je me disais "Chouette! je n'y pense plus" sauf que le problème c'est qu'après je me mettais à y repenser. Je me résolu donc à aller frapper à la source de ce problème, c'est à dire: l'amie qui m'avait offert ce cadeau. Je savais que ce n'était pas correct de ce pointer chez elle en lui disant: "le cadeau que tu m'as offert est vraiment immonde" alors je lui est acheté des fleurs pour que ça passe mieux. Ne mit connaissant pas en jardinage je me remis aux bons conseils de la fleuriste qui me demanda: "c'est pour quelle occasion?". Je réfléchie un instant pour ne pas trop dévoilé mon projet à la fleuriste, je répondit donc que c'était pour une mauvaise nouvelle. Heureusement elle ne me fit aucun commentaire et me fila des chrysanthèmes. Arrivée devant l'appartement de mon amie l'air devint tout de suite irrespirable comme si quelqu'un avait ouvert le gaz. Je me sentais étouffer. J'appuyais fortement sur la sonnette pour que mon calvaire se termine le plus vite possible. J'entendis des pas derrière la porte, je m'encourageais mentalement. Je pris mon souffle pendant que le déclic de la clef dans la serrure retentissait. La porte s'ouvrit et je me mit à hurler: "tu n'aimes pas ma façon de cuisiner?! Et bien moi je trouve ton cadeau horrible à pleurer! Tu peux le reprendre!". Un homme barbu me regardait avec des yeux grand comme des pots de fleurs. Je tirais sa barbe pour vois si ce n'était pas un déguisement. "Vous n'êtes pas Amandine?" murmurais-je avec désespoir. L'homme grogna avant de me claquer la porte au nez. Je m'étais toujours demandé pourquoi dans certains moments nous ressemblions tellement à des animaux. Pourquoi cet homme avait-il grogné plutôt que de me dire "Je suis vraiment désolé mais je ne suis point la personne que vous recherchez"? Mais aujourd'hui j'avais enfin la réponse: parce-que ça va beaucoup plus vite de grogner que de parler. Arriver en un seul grognement à résumé autant de mots me semblait soudain magnifique. Ou alors il était peut-être étranger? Dans ce cas le langage des animaux est universel, même entre humain! Je me sentis toute heureuse d'avoir fait une si grande découverte rien quand me trompant d'étage. Je me sentais plus détendu et prête à affronter la tristesse de mon amie. Cette fois j'allais changer de technique: je frappais à la porte. Ce fut bien mon amie qui apparut. Elle paraissait heureuse de me voir. Elle m'invita à entrer dans son salon. Elle me demanda ce qui m'amenait ici. Mes mains étaient crispées sur les chrysanthèmes comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. -J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer, tu ferais mieux de t'asseoir, dit-je en lui donnant ma bouée de sauvetage. Elle regarda les chrysanthèmes sans rien dire, le visage soudain grave, puis les posa à terre sans y faire plus attention. Je m'offusquais qu'elle ne soit pas plus touché pas la douce intention que je venais de lui offrir. -Alors? Je me débarrassais de mes pensées désagréable pour me concentrer sur ce que j'avais à faire. -Et bien, je comprend qu'il y a trois ans tu ais put avoir envie de te venger mais je ne comprend pas que tu ne le fasses que maintenant, c'est ridicule trois ans après d'avoir encore de la rancune pour ce petit accident domestique! -Je ne vois pas de quelle rancune tu parles, je pense t'avoir déjà pardonné! Je ne put me retenir de pousser une exclamation devant tant de mauvaise fois. -Oui, c'est ce que je croyais, et pourtant à quoi tu pensais en m'offrant un cadeau aussi atroce?! -Quoi? ! Tu parle de la tasse?! -Je suis sûre que tu prémédite ta vengeance depuis le début! Tu ne peux pas nier que tu me déteste après m'avoir fait cadeau d'un truc pareil?! Je vis mon amie se trémousser sur sa chaise, peut-être le signe qu'elle avouait? -Tu pense vraiment que si je te détestais de m'avoir rendu infirme à vie je t'offrirais une simple tasse? -Oui. Elle parut un peu surprise mais elle se tut, je décidais donc d'abréger notre entrevue. Je sortis le mug de mon sac et le posa sur la table. -Tiens je te le rend. Elle resta muette et me regarda partir. Je me sentais vraiment plus légère après avoir dit ce que j'avais sur le coeur, je me mit à chantonner en traversant le hall de l'immeuble. En rejoignant ma voiture sur le parking je jetais un regard à l'immeuble. Mon amie était derrière sa fenêtre, et ferma sèchement les rideaux avec son bras amputé. Je lui fit un geste avant de me dire qu'elle se débrouillait bien avec un bras. Finalement je lui avais peut-être rendu service en jetant sur elle l'huile bouillante de la friteuse.
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Commentaires
M
Tu es vraiment une sans-coeur^^<br /> En tout cas ça m'a bien fait rire.
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