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Petit délire narcissique pour montrer que l'on peut être mieux que les autres sans pour autant le faire savoir à tout le monde!
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6 juillet 2009

Troisième acte : Le Dernier Jour

Le Dernier Jour : encore une nouvelle inspirée d'Indochine! Quoique, pas volontairement... Pendant le mois de janvier j'ai commencé à écrire cette nouvelle, mais je n'avais pas vraiment d'inspiration pour la continuer alors je l'ai laissée tomber un moment. Quand le nouvel album d'Indochine est sorti (La République des Meteors le 9 mars), j'ai remarqué qu'une des chansons s'intitulait Le Lac, et ça m'a refait penser à cette nouvelle abandonnée où justement une des scènes se passait dans un lac. C'était vraiment un drôle de hasard, alors j'ai repris ma nouvelle, je l'ai réarrangée et j'ai réussi à trouver une fin assez potable pour la clore. Ça m'a quand même pris au moins 3 mois, vu que je l'ai finie le 27 avril 2009. Je suis contente de l'avoir finie, même si des nouvelles, j'en ai commencé pleins et je ne les ai jamais terminées, car elle, c'était un peu bizarre la manière dont son inspiration m'est venue. J'étais devant mon ordinateur, et j'avais hyper mal à la tête, je regardais juste l'écran sans rien faire. Puis j'ai eu comme un flash, et je me suis mise à écrire trois pages sans m'arrêter comme si j'étais fiévreuse, puis j'ai arrêté, et les autres jours je n'arrivais plus à la reprendre. Il m'a fallu un mois et demi pour m'y remettre et changer beaucoup de choses de mes trois pages d'origines pour pouvoir continuer! C'est encore une histoire triste, mais j'ai réussi à mettre pleins de jeux de mots et à me faire rigoler toute seule! Donc finalement c'est triste mais drôle! Quand j'eus (enfin) fini, je ne savais pas du tout quoi mettre comme titre, car le seul qui me venait à l'esprit c'était Le Dernier Jour, le titre d'une des chansons du dernier album d'Indochine, je trouvais que ça collait assez bien à la fin de l'histoire alors je l'ai laissé (même si c'est un peu énervant de faire que des trucs en rapport avec Indochine, je fais pas exprès...).

Le Dernier Jour

Je m'accordais enfin une petite pause, juste une minute avant de repartir. Ce rallye s'annonçait plus dur que je ne l'avais prévu. Monter jusqu'au sommet, et continuer même au delà, regrimper par dessus les formes irréelles qui s'étendent devant moi, voilà le parcours qui m'attend. Je n'ai que vingt quatre heures et ce chemin me semble interminable. Ça ne fait que soixante minutes que je marche, mais les dénivelés du chemin abrupt me donnent bien du fil à retordre. Je sais que je ne pourrais pas abandonner, je suis peut-être trop déterminée mais la compétition agit sur moi comme un chant m'appelant, m'encourageant à continuer sans m'arrêter. C'était ma première et ma dernière pause, je voulais juste reprendre de l'air, je repartis donc d'un bon pas après avoir respiré profondément.                                                                                           Presque une heure plus tard, j'avais l'impression de ne pas avoir avancé d'un pouce, le même paysage défilait devant mes yeux et les mêmes cailloux bordaient la route, et la pente était toujours vertigineuse. J'avais la gorge sèche, mais je ne me serais arrêtée pour rien au monde, perdre rien qu'une minute aurait été comme abandonner la course. Je m'éclaircis la gorge et allongea encore le pas malgré mes mollets qui protestaient. J'essayais de me concentrer sur les voies partant dans des directions opposées et me laissant une marge d'erreur importante. Je regardais ma carte, je vis avec horreur que la sueur qui dégoulinait de mes mains avait fait couler l'encre du plan. Heureusement j'avais bien étudié la carte avant de partir et je n'hésitais qu'un dixième de seconde. Celle qui monte le plus, celle qui a l'air la plus ardue, la plus dure à gravir, celle qui vous décourage rien qu'en la regardant, ce fut elle que je choisis. J'étais sûre que c'était elle qui allait m'emmener au sommet. Je le sentais dans tout mon être, et la poussée d'adrénaline qui monta en moi me propulsa en avant. Je me mis à courir, les pierres roulaient sous mes pieds. Je trébuchais et tombais à genoux dans la terre, m'écorchant les mains sur les pierres tranchantes mais rien ne m'aurait empêché de continuer mon ascension. Même si j'avais été mourante j'aurais continué. Je me relevais et continuais à la même allure. J'avais conscience de courir trop vite. La poussière volait autour de moi et me brûlait encore plus la gorge, je toussais, crachais, m'étouffais et retombais cette fois la tête la première. Toutes mes forces m'abandonnaient, la poussière qui m'étranglait m'achevait lentement. J'essayais de me relever mais je retombais sur le dos lourdement. Ma vue se brouilla et je me sentis fondre, couler doucement, ne faire plus qu'un avec le sol. J'étais presque entièrement ensevelie par la boue, je levais la tête et essayais de crier malgré l'irritation de ma gorge mais la terre rentra dans ma bouche. Je restais ainsi, pendant quelques minutes la terre m'aspirait de plus en plus profondément. Bizarrement je pouvais respirer, l'air présent dans la terre me permettait quelques inspirations. Enfin mon dos s'arqua et je le sentis libre. Étais-je au centre de la terre? Ma tête, mes bras et mes pieds furent les derniers à sortir et je fis une chute de plusieurs mètres. Je tombais lourdement, la terre sableuse dont j'étais prisonnière me retomba dessus comme une douche. Je me relevais doucement un peu sonnée et époussetais mes vêtements. Je retirais mes chaussures et les vidaient de la poussière et des cailloux accumulés à l'intérieur sur un carrelage en dallage noir et blanc. Mes larmes tracèrent deux traîné humides qui éclaircirent mes joues devenues grises à cause de la saleté. J'étais dans une grotte sculptée de toutes parts de motifs incroyablement beaux et sinistres, un lierre démesurément grand et d'un vert presque fluorescent encadrait l'unique porte de la pièce. Une porte que je serai incapable de franchir, le trou par lequel j'étais arrivée ici n'était plus qu'une voûte de roche inégale. Et ma seule issue était cette porte, une porte de six mètres de hauteur sur deux de large. La serrure était si immense que j'aurais pu y tenir à quatre pattes si j'étais assez grande pour l'atteindre. J'eus beau pousser, tirer, crier au secours, la porte resta désespérément fermée. La lumière qui venait de l'énorme serrure commençait à décliner lentement. Je ne savais plus depuis combien d'heures j'étais là à pleurer sur mon sort et sur le rallye que j'avais perdu.                        Soudain il y eut un moment d'obscurité complète et un court déclic se fit entendre de la porte. Je restais pétrifiée et regardait la porte s'ouvrir timidement et la lumière revenir progressivement. Un jeune homme à la silhouette androgyne apparut et referma la porte derrière lui. Il était de la même taille que moi et il avait sans mal réussi à ouvrir cette porte gigantesque! Comment avait-il pu s'y prendre? Je devais avoir l'air ébahie mais lui était presque pire que moi. Son expression trahissait une incompréhension totale et il resta bêtement devant moi à m'observer. Il sembla enfin se reprendre et fit quelques pas vers moi et me tendit une main d'un blanc immaculé, une main de bébé innocent qui ne connaît rien de la vie et du dur labeur, une main douce et propre. Je la saisi sans me faire prier, il tressaillit devant la dureté de la mienne et je desserrais mes doigt qui emprisonnaient les siens comme dans un étau. Il ne dit rien et m'entraîna avec lui. Devant la porte, il lâcha ma main pour sortir une minuscule clé de sa poche. Il leva les bras vers le plafond et la clé lévita jusqu'à l'énorme serrure et quand elle fut à l'intérieur elle enfla jusqu'à ce qu'un déclic retentisse. Elle rapetissa et il la remit dans sa poche et me reprit par la main en poussant la porte de sa main libre. De l'autre côté il referma la porte de la même façon qu'il l'avait ouverte. Je me tournais vers la vision qui s'étendait devant moi. Un lac. Un lac gigantesque. L'eau était foncée, épaisse à certains endroits et des corps flottaient doucement a la surface. Il y avait de tout. Des femmes, des enfants, des hommes, des animaux... Une barque nous attendait, amarrée à la rive d'herbes sèches. Je suivis le jeune homme qui me faisait penser par son apparence à un elfe et je grimpais à l'intérieur à sa suite et je pris les rames. Il s'assit en croisant les jambes et me regarda transpirer sous l'effort, j'avais l'impression de ne pas avancer dans l'eau mais de soulever des corps sans vie qui retombaient de mes rames en m'éclaboussant de sang, la sueur collait mes cheveux et mes vêtements contre ma peau. Le soleil était à l'horizon et me transperçait de ses rayons. Je ne savais pas ou nous allions, je m'en allais donc dans n'importe qu'elle direction en essayant d'oublier mon étrange compagnon. Il se rapprocha soudain de moi en me faisant signe de continuer à ramer et me montra du doigt l'eau. Elle était rouge. Rouge comme le sang mais aucun cadavre n'était ici, ils étaient tous au bord et nous étions parvenus au milieu du lac. Il me tendit un bonbon orange, je le pris et le suçais doucement. J'eus l'impression qu'un baume avait recouvert ma gorge et mon palais d'une douceur incomparable et je compris que toute trace de la poussière qui m'irritait tellement et m'empêchait de parler s'était envolée. Je le remerciais de ma voix éraillée, mais il ne me répondit pas, il regardait la rive qui approchait. Il sortit de la barque et m'aida à accoster. Maintenant que je pouvais parler sans me torturer, je mourrais d'envie de tout savoir de lui, mais à chaque question que je lui posais il secouait la tête en signe de négation et restait muet. Je descendis de la barque et je foulais la plage de sable fin, le soleil qui allait presque bientôt disparaître de l'autre côté du lac colorait le sable d'une douce lueur rose qui baignait l'atmosphère d'une lueur paradisiaque. Je me dis que l'eau devait être chaude à cette heure. Je décidais de ne plus faire attention à l'adonis muet qui m'accompagnais et me débarrassais de mes vêtements. Je plongeais dans le sang chaud, je me fichais de ces cadavres, le liquide pourpre brûlant me faisait du bien. Au bout d'un moment, le garçon me fit signe de sortir et il me tendit un bout de tissu noir. C'était sa chemise, je l'enfilais. Il m'arrivait mi- cuisse mais ça me convenait. Il me reprit par la main et m'emmena au pied d'un cocotier. Une échelle de corde était là, il me fit grimper devant lui et arrivés tout en haut de l'arbre, il me prit sur ses épaules. A cette hauteur, je pouvais toucher les nuages, il me fit le signe dans attraper un. Ce fut à cet instant que je remarquais la soif qui me taraudait. J'en saisis un avec la plus grande délicatesse. On m'avait toujours dit que ce n'était que des gouttelettes d'eau mais c'était bien plus que cela. C'était vaporeux mais je pouvais le saisir et le manier à mes envies, je suis sûre que si j'avais voulu redescendre de l'arbre avec j'aurais pu. Je le bus jusqu'à la dernière goutte. Le garçon me fit sauter d'arbre en arbre, les arbres étaient près des uns des autres mais j'avais l'impression de voler. Voler jusqu'en haut d'une montagne. Arrivés au sommet de la montagne, il me montra le paysage et la distance parcourue. C'était ici que j'avais voulu aller, c'était l'endroit d'arrivée de la course. A une centaine de mètres de moi, une énorme banderole "Arrivée" coupait la route et les stands de rafraîchissements se tenaient derrière. Il n'y avait pas beaucoup de monde, sûrement qu'il était encore trop tôt pour qu'un coureur arrive. Une montée d'adrénaline s'empara de moi, je riais toute seule : "j'allais gagner!". La chose la plus importante pour laquelle je m'entraînais depuis plusieurs semaines allait arriver à sa fin, et c'est moi qui en serais la reine. Je me tournais vers mon sauveur qui m'avait fait prendre ce raccourci incroyable alors qu'il ne savait même pas où je voulais aller et sans qui mon rêve n'aurait pu se réaliser. Il me regarda, ses yeux doux avaient le regard bienveillant que j'avais toujours cherché auprès des personnes de mon entourage. Ses lèvres fines esquissèrent un sourire et n'y tenant plus je me jetais dans ses bras. Il parut surpris mais me frôla doucement les épaules avant de m'éloigner de lui. Je le regardais de peur de l'avoir blessé mais son sourire était toujours là. Il me montra l'arrivée et prononça ses premier mots depuis notre rencontre.                                      -Va. C'est là-bas que tu dois être, là est ta vrai place. Moi... je ne suis que de passage pour te montrer où il faut te rendre. Nous ne nous reverrons jamais, mais... bonne chance. Il se retourna et s'engouffra dans la forêt. Je n'avais qu'une envie c'était de le revoir et de lui demander des explications sur le monde si étrange qu'il m'avait fait traverser. Je ne réussis à distinguer entre les cocotiers qu'un étrange jeune garçon vêtu de noir, des ailes d'un blanc éclatant dans le dos, s'envoler au loin... Mais ce n'était pas mon jeune homme, celui là avait la tristesse imprimée sur ces traits et l'expression d'un repentir profond et des ailes dans le dos, mon jeune homme au si beau visage s'en était allé par un autre chemin où il m'était impossible de le voir. Ma déception ne dura qu'un quart de seconde car je me dirigeais déjà d'un bon pas vers l'arrivée, j'avais quitté la chemise de mon sauveur et mes vêtements de randonnée et mes tennis étaient revenus à leurs place. Tout le monde m'acclamait! En 15 heures, j'avais fait ce qui devait être fait en 24. La médaille d'or était pour moi. Néanmoins je me sentais fatiguée, trop fatiguée. Je me repassais en boucle les cadavres dans l'eau de sang que j'avais déplacés sans état d'âme. Qu'étais je devenue? Pour gagner un simple rallye, j'avais commis tant d'atrocités! Non, me répétais-je sans cesse. Ce n'est pas ta faute, c'est la faute du garçon! Je me sentais étouffer, mourir doucement sans autres amis que mon repentir et ma douleur. C'était bien le même garçon qui m'avait accompagnée jusqu'ici et celui qui s'était envolé dans la nuit. C'était un ange... de mort. Je ne savais que faire, j'avais beau appeler à l'aide, personne ne venait me secourir. J'avais beau supplier Dieu, rien ne se passait. La vie me quittait et la mort prenait sa place. Me remplissant de douleur sans pour autant m'apaiser je poussais mon dernier souffle qui tel une bourrasque de vent me précipita en enfer.

Journal du lundi 16 mars 2009                                       Le petit journal des gens paranormaux!

Aujourd'hui : -Nous revenons sur l'étrange mort du rallye des Hot-Dog. Explication page 2!

-En exclusivité les nouvelles prédictions du mage Ulysse 31ème du nom! Page 3

-Une nouvelle apparition à côté de Dijon, les morts forment-ils une armée? Notre avis page 4!

-L'écume de la mer méditerranée supprimerait-elle les chenilles des laitues? Nous avons testé page 5!

-En invité cette semaine l'écrivain du livre culte : E.T. vit parmi nous! Interview pages 6 et 7!

-Brèves paranormales. Pages 8, 9, 10 et 11!

-Courrier des lecteurs. Page 12 !

Le jeune homme ouvrit le journal jusqu'à la page 2 et commença à lire l'article écrit par un certain : John Yhalidée.

Samedi 14 mars 2009 Volta Reine, une jeune employée de 25 ans au service confection de la saucisse, a trouvé la mort lors du 22ème rallye annuel de l'entreprise Hot-dog qui partait de la forêt de Hairquellie pour arriver à la plage de La Borgnemanchote. Ce rallye, qui est organisé par la plus grande entreprise distributrice de hots-dogs dans le monde, pour ses employés, doit être fait au maximum en 24 heures, en sachant que le parcourt fait 86 km et que l'heureux vainqueur gagne une promotion au sein de l'entreprise et ceux ayant mis moins de 24h une hausse de salaire. Ce qui entraîne une véritable concurrence entre les employés et selon la polémique : un meurtre. En effet, la jeune Volta fut retrouvée par des organisateurs du rallye, quand ils faisaient une ronde pour ramasser les concurrents fatigués ou blessés. Léona M. une organisatrice du rallye était là lors de la découverte du corps et malgré son état de choc a accepté de nous accorder une interview. "Nous venions tout juste de parcourir 10 km dans le 4x4 quand nous aperçûmes un corps à terre. Il ne bougeait pas, nous descendîmes rapidement avec la trousse de secours, et là je m'en souviendrai toute ma vie j'ai vu la pauvre Volta. Ses yeux étaient resté ouverts et sortaient de ses orbites, son visage était pétrifié dans un rictus d'horreur, ses vêtements étaient imprégnés de son sang qui formait une mare autour d'elle. Et elle s'était à moitié arraché les cheveux tellement la douleur était forte...".                                                                                                                                                 La police venue sur les lieux déclara qu'il s'agissait d'un meurtre, "les candidats étant prêts à tout pour gagner, cela donne un bon mobile au crime et la mare de sang dans laquelle baignait la victime ne fait aucun doute sur l'utilisation d'une arme quelconque" déclara un policier. Malheureusement l'autopsie de Volta déclara qu'elle n'avait pas été assassinée mais qu'elle n'était pas morte de mort naturelle, un mystère donc encore entier que nous avons essayé de résoudre pour mieux comprendre ce qui a pu se passer.                                                  Volta Reine d'après son médecin était une jeune fille robuste et qui n'avait aucun problème de santé, même pas une allergie, et elle s'entraînait depuis des mois pour le rallye, elle était donc en parfaite forme physique! Son expression d'horreur laissée sur son visage nous apprend qu'elle a dû voir quelque chose de monstrueux, le rallye se passant dans la forêt et le sang autour d'elle mais aucune trace de blessure, montrerait qu'elle pourrait s'être fait attaquer par un être maléfique! Sa mort se passant dans l'après-midi exclut les vampires et les loups garous mais restent les lutins! Ces petits êtres microscopiques et dénués de sentiments et ayant un goût prononcé pour le sang (Je précise que nous ne parlons pas des lutins du père Noël qui eux sont des lutins domestiques plus gros car nourris aux biscuits, mais des lutins sauvages). Les lutins voyant un grand nombre de chair fraîche passer, furent mis en appétit et s'attaquèrent à une victime isolée, c'est pour ça que le corps fut retrouvé sur le bas côté et non sur la route, les lutins ne voulant pas attirer l'attention préférèrent la mettre à l'abri des regards. Et si on est attentif, on remarque un signe d'agression! Elle ne s'est pas arraché les cheveux de douleur, ce sont les lutins qui l'ont tirée par les cheveux et l'ont vidée de son sang avec leurs dents si minuscules (plus petites que le nanomètre!) qu'on ne les voit même pas imprimées sur sa peau. Bien sûr, ne vous inquiétez pas, les lutins n'agissent qu'une fois tous les 50 ans, un humain ayant 5 litres de sang et qu'il en faut 25cl pour endormir un lutin. Malgré tout la pauvre Volta ne méritait pas de mourir ainsi et c'est donc avec une grande tristesse et nos condoléances pour la famille que nous vous avons appris la vérité.                                                   

                                                                                                                                                            John Yhalidée

Le jeune homme referma le journal en soupirant. Rien de ce qui était écrit dans cet article sur la mort de Volta n'était vrai, c'était lui qui l'avait guidée vers la mort. Il avait été la chercher pour la conduire vers son lieu de repos éternel sur ordre de son maître. Il n'aimait pas ce travail, vivre parmi les humains et les emmener vers la mort, malheureusement il fallait qu'il exécute sa peine jusqu'au bout, car c'était cela l'enfer. Il jeta le journal à la poubelle et partit dans la rue tel un ange de mauvaise augure.

Fin

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